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rénovation thermique

La Suisse doit réduire drastiquement ses émissions domestiques : commençons par le secteur du bâtiment !

Avec un tiers des émissions, les bâtiments suisses sont la deuxième source la plus importante de CO2 en Suisse. Comme la réduction de ces émissions est réalisable avec la technologie actuelle et sans perte de qualité de vie, il est judicieux de commencer le tournant énergétique par là.

Pour respecter les objectifs de réduction de l’Accord de Paris et l’objectif de 1,5°, une transition énergétique immédiate et complète est nécessaire.

Le moyen le plus simple de réduire les émissions se trouve dans le secteur du bâtiment.

La tâche centrale est de remplacer le plus rapidement possible tous les chauffages au mazout et au gaz par des systèmes de chauffage régénératifs (comme les pompes à chaleur, le chauffage solaire ou le chauffage à distance) tout en améliorant l’isolation thermique. 2/3 des bâtiments suisses fonctionnent encore au gaz et au mazout et sont donc concernés par les mesures. Le changement a déjà commencé, mais il est beaucoup trop lent et prendrait 100 ans au rythme actuel. Parallèlement, les émissions dues aux activités de construction, qui représentent au moins un tiers de toutes les émissions des bâtiments, doivent être réduites à zéro en termes nets. Cela implique un changement radical de mentalité dans l’ensemble du secteur de la construction. Seuls les bâtiments pouvant justifier d’un bilan net nul tout au long de leur cycle de vie grâce à l’utilisation de matériaux de construction durables et de méthodes de construction circulaires pourront être construits. Il faut donc un plan d’urgence national immédiat qui décuple le rythme actuel des rénovations. Les rénovations doivent être socialement équitables et sans coûts supplémentaires pour les locataires.

Tout le monde bénéficie de ces mesures

Les émissions réduisent également la dépendance vis-à-vis de régions et de régimes instables et peu respectueux des droits de l’homme. De nombreux emplois et places d’apprentissage utiles sont créés, la qualité générale de la santé et de la vie augmente, les frais de chauffage diminuent. Les technologies nécessaires existent déjà. Rien ne s’oppose à ces mesures. Ce n’est pas l’argent qui manque, mais uniquement la volonté politique.

Act Now !

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