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inaction climatique

La politique climatique de la Suisse nous mène droit à l’abîme.

La politique climatique de la Suisse n’est pas compatible avec une augmentation de la température mondiale inférieure à 1,5 °C.

En effet, si tous les pays adoptaient la même approche que la Suisse, l’augmentation de la température dépasserait 2 °C et pourrait atteindre 3 °C, ce qui conduirait à une catastrophe mondiale. La politique climatique de la Suisse est irresponsable à l’égard des générations futures et contredit ainsi le préambule de sa propre Constitution fédérale.

En 2017, la Suisse a ratifié l’Accord de Paris, qui vise à limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C. Pour y parvenir, les émissions de gaz à effet de serre devraient être réduites de 45% d’ici 2030 par rapport aux niveaux actuels. Actuellement, la Suisse vise à réduire ses émissions seulement de 34% d’ici 2030 par rapport à leur niveau en 1990. Il est évident que la Suisse a échoué à fixer un objectif proportionné à l’ampleur de l’urgence climatique. Pire encore, elle échoue régulièrement à atteindre les objectifs intermédiaires insuffisants qu’elle fixe.

La Suisse est souvent classée parmi les pays ayant les politiques climatiques les plus faibles du Nord mondial.

Et ces évaluations ne tiennent compte que des émissions domestiques, en excluant les émissions liées à la consommation à l’étranger. Ces dernières représentent 60% des émissions de la Suisse. En réalité, en tant que centre financier et commercial mondial, la Suisse a un impact direct sur un volume d’émissions plus de 25 fois supérieur à ses émissions domestiques

La majorité des Suisses comprennent l’urgence et veulent que leur gouvernement agisse.

Plus de 70% des Suisses·ses estiment que l’impact du changement climatique en Suisse sera grave et que la transition énergétique du pays n’est pas assez rapide. Pourtant, le gouvernement suisse ne prend que de petites mesures, si tant est qu’il en prenne. Il n’y a aucune excuse à cela. Depuis la fin des années 1970, la communauté scientifique n’a cessé d’avertir les dirigeants mondiaux que l’utilisation des combustibles fossiles aurait des conséquences catastrophiques. 

De nombreuses études soulignent que le maintien des politiques climatiques actuelles aura des effets dévastateurs sur nos sociétés et nos écosystèmes. Les pertes financières mondiales dues à l’inaction climatique pourraient dépasser 400 000 milliards de dollars d’ici à 2100.

Le gouvernement suisse n’a aucune excuse pour continuer à reporter l’action climatique appropriée. Il trahit ses propres citoyens. Ainsi, il se retrouve actuellement en procès devant la Cour européenne des droits de l’homme.

Act Now !

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