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Renovate Switzerland réitère pour la sixième fois l’acte qui a fait emprisonner Nicolas Presti

Aujourd’hui, une sixième session de collage du rapport du GIEC, depuis mardi 16 janvier, a eu lieu sur le Grand Conseil vaudois, la veille de sasession. C’est pour avoir filmé ce même acte en 2021 que Nicolas Presti est actuellement en prison depuis 41 jours. L’application des solutions se faisant attendre, la perturbation des actions va augmenter.

À midi, aujourd’hui, Vincent Zeder et Camille Bieren de Hans, à l’aide d’eau et de farine, ont collé les 12 pages du dernier rapport du GIEC destiné aux décideurs, qui s’ajoute aux 91 de la semaine précédente. Les deux sympathisant·e·s ont été interpellé·e·s par la police. Il·elle·s ont également discuté avec le Conseil d’État qui entrait à ce moment-là dans le bâtiment. Certain·e·s élu·e·s ont signifié leur désaccord avec l’action, tandis que Vincent et Camille ont rappelé les conséquences irréversibles de l’urgence climatique pour l’humanité, si on n’agit pas immédiatement. Les deux sympathisant·e·s ont été libres de repartir après le contrôle d’identité.

Renovate Switzerland prévoit d’augmenter peu à peu l’aspect disruptif des actions, jusqu’à la sortie de détention de Nicolas Presti, pour que la situation puisse être entendue par le Parlement.

Citation de Vincent Zeder, 27 ans, animateur social, qui a participé au collage :

« Oui, c’est stressant. Mais tous les jours, je vois des personnes ordinaires prendre ces risques pour rappeler aux gens qui ont été élus leur devoir de nous protéger. Mon ami Nikoko est en prison depuis 41 jours, qu’est-ce que je peux faire d’autre que participer ? »

Répression ou solutions ?

Depuis le début de l’année, 27 contrôles d’identité ont eu lieu lors d’actions de Renovate Switzerland. Pour chacun, les personnes contrôlées s’exposent à des poursuites pénales, telles que celle face à laquelle Nicolas Presti a fait le choix de ne pas coopérer. D’ici à sa sortie de prison, le samedi 10 février prochain, les actions vont continuer pour mettre le Parlement vaudois face à la réalité de la situation : un lanceur d’alerte climatique en prison, et un plan climat insuffisamment appliqué, d’après un audit de l’EPFL.

Citation de Camille Bieren de Hans, 77 ans, retraitée active, qui a participé au collage :

« L’objectif du plan climat vaudois est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 60 % d’ici 2030. D’après un audit de l’EPFL, si on obtient pour la même date 8 % de réductions, on a de la chance. Alors quand on me demande si on va récidiver, je ne peux que répondre oui : il me semble que nos Parlements n’ont pas encore compris ce qu’on leur colle sous le nez. »

Annexes

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