Une seconde marche lente a eu lieu à Genève ce jeudi 12 octobre.
14 citoyen·ne·s soutenant Renovate Switzerland ont marché dans les rues de Genève en arborant des banderoles affichant le message « Nous ne nous laisserons pas mourir lentement ! ».
L’action s’est déroulée pacifiquement du croisement de l’Avenue Wendt avec la route de Meyrin, jusqu’à la gare Cornavin, créant un ralentissement de la circulation pendant environ 60 minutes. Les automobilistes ont reçu de l’information sur les objectifs de cette action et ont patienté le temps de la marche.
Citation de Dylan Pouilly, 27 ans, travailleur social :
“En tant que citoyen·nes engagé·es dans la préservation de nos conditions de vie, nous devons agir maintenant, de manière conséquente et globale. Le gouvernement fédéral ne semble pas vouloir prendre en considération les multiples avertissements que nous envoient tant les scientifiques du GIEC que les événements climatiques planétaires de ces derniers mois. Les choses bougent mais bien trop lentement. Or il s’agit maintenant de prendre les mesures urgentes qui s’imposent à propos de l’urgence climatique.”
Objectifs de Renovate Switzerland : La rénovation thermique comme première mesure urgente de sécurité
Cette marche lente est la seconde qui a lieu sur le territoire genevois. La première avait suscité des discussions et de la sympathie auprès des passant·es. Elle s’était également inscrite dans un contexte en ébullition, en raison de la décision du Conseil d’État d’invalider le vote du Grand Conseil, concernant les modifications apportées à la loi sur la rénovation thermique des bâtiments. Le message est donc double : Le Canton de Genève doit conserver son plan de rénovation thermique des bâtiments, et le Conseil Fédéral doit reconnaître l’urgence climatique et émettre un plan d’urgence immédiat pour la rénovation thermique de tout le pays d’ici 2030.
Citation de Camille BdH, 77 ans, retraitée active :
“Le Grand Conseil est revenu sur les décisions qui avaient été prises pour rénover les batiments et le Conseil Fédéral hésite encore. Jusqu’à quand notre gouvernement continuera-t-il d’écouter le lobbying des grandes entreprises qui font de l’argent avec les énergies fossiles ? Là où se déclenchent les catastrophes ces derniers temps, ce sont les plus démuni·es qui trinquent, sans parler des générations à venir… Il ne nous reste qu’un seul choix : être nombreux et nombreuses à nous mobiliser pour que les solutions émergent.”